Toutes une série de circonstances trop longues à raconter ici m’ont amenée à rencontrer Michelle Anker, collaboratrice de Stanislas Tomkiewicz de 1973 à sa mort en 2003, pour l’aider à trier et inventorier les archives « privées » de Tom. D’emblée, la qualification de ses archives est problématique et au-delà de la distinction juridique entre les archives publiques et les archives privées, les dossiers constitués par Michelle relèvent plus largement des archives de la recherche ou de la science.
Les archives du médecin et chercheur ont déjà été soigneusement classées par Michelle Anker et sont encore conservées à l’IRTH de Montrouge qui hébergeait autrefois l’unité de recherche de l’INSERM dont Tom fut directeur. En tant qu’archives privées, elles sont la propriété des filles de Tomkievicz. L’ainée, Catherine, s’est associée au traitement des archives de son père.
Une équipe s’est mise en place pour réfléchir au devenir de ces archives qui documentent le processus de travail d’un scientifique engagé dans la cité. Ses archives attestent de l’imbrication de tout ce qui le touche et l’intéresse : la pédiatrie et la psychiatrie, sa formation professionnelle de base, mais aussi la question des droits de l’enfant (il participe à la rédaction de la convention des droits de l’enfant de 1989).
